y'a pas de section fanfic dans le site
alors j'ouvre ma section fanfic et je met le début de ce ke j'écris kan j'ai le temps. Ce n'est tjs pas finit, je n'ai pas la fin clairement à l'esprit ni le milieu d'ailleurs.
Je suis interessé sur toute remarke sur l'écriture, idée pour la suite de l'histoire ou si vous trouvez le héros pas interessant, detestable et si c'est le cas essayer de me dire pk exactement. Si vous avez trouvé une idée interessante, qqchose à renforcer ou n'importe quoi... je suis avide de remarques.
Ceci est une sorte de beta, cette fic est nulle part sur le net et je compte sur vous pour m'aider à la finir et faire un truc bien.
Le chevalier noir.
Il y avait au fin fond du continent une forêt si épaisse qu’aucune personne ne s’y aventurait jamais et le feuillage était si dense qu’il ne laissait aucune lumière y pénétrer. Pourtant, cette nuit là, une lumière étrange apparue et inonda de blanc les fourrés environnant. Puis les ténèbres revinrent laissant deriere elle un homme qui se dressa sans un bruit la où quelques secondes auparavant il n’y avait rien. Ses sens arrachés à l’éther s’éveillèrent petit à petit à la réalité.
Autour de lui tout s’était tu comme pour attendre ce qui allait se passer. Il ouvrit alors les yeux et transperça les ténèbres de son regard, il voyait comme en plein jour. L’esprit embrumé, il avança simplement droit devant lui et il ne lui fallut pas plus de quelques pas pour que la végétation s’écarte sur une imposante muraille sur laquelle aucune plante n’acceptait de pousser. L’homme longea l’imposant mur de pierre tandis qu'un sentiment l'envahissait d'avantage à chaque pas et dans un souffle à peine audible, il laissa s'échapper un mot du plus profond de son ame sans le comprendre: "Yuber".
Sa voix le surprenait lui-même, elle lui semblait rauque et incroyablement lointaine mais il ne s’en souciait guère, trop attiré par cette sensation étrange qui le poussait toujours plus en avant jusqu'à ce que le mur s'ouvre sur une herse au travers de laquelle il pu contempler une cour de château à la noirceur presque palpable. En plein milieu de la cour, une femme attira son attention. Sa robe flottait au gré des vents magiques capricieux tandis que sa voix s’élevait, entêtante.
-O grand rune gate, je te conjure une fois de plus d’ouvrir la plus profonde des portes, que de ton pouvoir tu m’investisse pour me permettre d’amener a moi le chevalier noir.
Elle leva sa main droite au dessus de sa tete tandis qu'une rune iradiait sa paume. A cet instant, le pentacle jusqu’alors invisible au pied de la magicienne s’illumina et au même moment, une force invisible s’éveilla brutalement dans la poitrine de la silhouette qui espionnait toujours derrière la herse. La lumière se fit obscurité et pris la forme d’un homme un genou a terre au centre du pentacle. Il était vêtu d’une lourde armure noire étrange et d’un casque d’où sortaient de très longs cheveux dorés. L’homme sembla suffoquer et mis une main a terre en reprenant son souffle puis se releva. Sa toux se transforma progressivement en un rire dément.
-Bonjour, coupa la magicienne devant lui tentant de dissimuler un sourire satisfait. Je m’appelle Wendy, puis-je t’inviter chez moi ? Je pense que nous avons beaucoup à partager.
La femme s’éloigna alors sans attendre et disparue par la porte la plus proche laissant le chevalier qui étrangement ne la suivit pas et resta seul au milieu de la cour. Le bourdonnement dans la tête de l’homme qui avait observé toute la scène de l’extérieur, incapable de détourner les yeux de l'homme en armure, se fit de plus en plus intense. Quand son regard croisa subitement celui du chevalier, la tension accumulée explosa alors et son cœur s’arrêta de battre dans un choc presque électrique. Il fit quelques pas en arrière incapable de réagir quand le chevalier se dirigea vers lui, la lourde herse se soulevant d’elle-même sur son passage.
-Je vois que je n’ai pas fait le voyage seul dit le chevalier d’un voix douce. Je ne devrais pas être étonné, toi et moi sommes inséparables Pesmerga.
Ce nom fit comme un écho dans la tête vide de l’homme. Pesmerga… serait-ce mon nom ? Je ne me souviens pas… il réussit a porter un regard perdu sur le chevalier lui faisant face.
-Qui es tu ? Réussi-t-il à articuler.
Le chevalier sembla désarçonner pendant un instant puis éclata de rire.
-Ainsi tu ne te rappelles de rien. Ce n’est pas étonnant après ton pathétique sacrifice… Je me nomme Yuber finit il par ajouter, quelle pitié d’en arriver là. Je suis sur que ce nom résonne dans ta tête comme résonne le tien dans la mienne telle une douleur lancinante. La voix de l’homme se faisait de plus en plus menaçante. Mais il n’est pas encore l’heure pour nous.
Le chevalier dans sa lourde armure se retourna et s’éloigna sans en dire d’avantage. Derrière lui, Pesmerga se lança à sa poursuite mais la lourde herse retomba juste devant lui dans un fracas incroyable.
-Mais qu’est ce que tu es ? Qui suis-je ? Hurla t il entre les barreaux.
Le chevalier s’immobilisa
-Mais la même chose que toi mon frère ! Lança t il sans se retourner avant d’entrer dans le château avec un rire sonore.
L’homme baissa les yeux sur ses mains gantées de cuir épais et noir, des gants qu’il était incapable d’enlever. Avec horreur, il vit la lourde armure noire parsemée d’ornements dorés en formes de piques le recouvrir. Tout son corps n’était que métal et cuir et une impressionnante épée runique se trouvait à sa taille. Alors, toute sa frustration, les sentiments qui avaient bouillonnés en lui des l’instant ou il avait vu le chevalier, explosèrent et il hurla instinctivement à en déchirer les ténèbres.
Comme répondant à son cri, au dessus de l’épais feuillage des arbres, le ciel commença à déverser une pluie torrentielle.
Pesmerga resta quelques instants immobil, son armure ruisselante avant de s’en retourner. Avec appréhension, il s’approcha d’une flaque qui s’était formé non loin de là. Sur la surface de l’eau troublée par la pluie il vit un visage, son visage. De long cheveux d’un noir de geai s’échappaient d’un casque a cornes qui jetait une ombre impénétrable sur ses yeux. Ainsi, voila ce qu’il était devenu, une créature qui semblait dénuée de chair, une ombre qui était maintenant vidée de toute émotion. Aucun souvenir, il n’était personne alors pourquoi ne pas s’enfoncer de nouveau dans les ténèbres dont il venait à peine de s’éveiller. A l’image de son visage embrumé et sans émotions, toute pensé quitta son esprit et il se réfugia dans une indifférence presque mécanique et désespérée. Il se redressa machinalement et il s’enfonça sans but dans les fourrés.
Il n’aurait su dire combien de temps il y passa, marchant toujours plus loin avec une aisance et une agilité surprenante pour un homme encombré d’une armure si imposante. Pourtant, il était infatigable et aucun obstacle ne semblait pouvoir le stopper dans sa progression silencieuse. Autour de lui, les arbres millénaires aux ramures compliqués défilaient sans qu’il y apporte un regard, des arbres dans le feuillage tellement dense ne laissait passer aucun rayon de lumière loin au dessus de sa tête. Il semblait que la foret s’était refermée sur elle-même, refusant la moindre influence extérieure si bien qu’elle semblait perchée au delà du temps. Les ténèbres avaient laissé la place à quelque chose d’autre au fur et à mesure qu’il s’était éloigner du château et tout était désormais d’un vert éternel accompagné du bruissement léger des arbres.
Il finit par arriver à une petite rivière caillouteuse qui trouvait son chemin avec peine entre les racines. Le spectacle tira enfin le chevalier de sa torpeur sans qu’il sache pourquoi. La vie semblait abonder et pourtant, l’apaisante sensation fut très vite remplacée par un sentiment de danger. Les arbres qui jusque là semblaient animés d’un mouvement propre se figèrent en une oppressante immobilité. Quelque chose avait furtivement été porté à ses sens aiguisés. Il restait là sans bouger tentant de trouver un élément s’opposant a son regard, poussant ses perceptions a leurs limites quand trois formes sombres se dégagèrent des fourrés derrière lui. Pesmerga porta sans réfléchir la main à son arme et se retourna pour faire face a 3 minotaures armés de fléaux. Ils stoppèrent leurs pas pesants à quelques mètres du chevalier pour le fixer de leurs yeux jaunes quand ils s’élancèrent à l’attaque dans un beuglement sourd.
Tout se passa très vite, Pesmerga pris appui sur son pied et s’élança a leur rencontre de toutes ses forces. Il termina sa course quelques pas derrières les monstres, sa lourde épée tirée de son foureau et souillée de sang. Dans son dos, les 3 créatures s’effondraient ensembles le corps cisaillé.
Pesmerga lui-même ne comprit pas ce qui s’était passé avant de se retourner vers les corps ensanglantés. Il ne pu s’empêcher d’observer ses mains, la puissance qui semblait en émaner. Ainsi il n’était pas qu’une âme perdue mais aussi un instrument de mort. L’abandon d’une apparence humaine s’était accompagné d’un gain extraordinaire en pouvoir, un pouvoir qu’il était incapable d’évaluer et il n’aurait su dire s’il s’agissait d’une bénédiction ou d’une malédiction.
L’éclatement au grand jour de sa technique avait été un électrochoc et remplit de questions son esprit jusqu'alors vide. Pour sa plus grande inquiétude, la mort des créatures avait remis un peu de vie en lui et il ne pouvait plus s’empêcher de se demander ce qu’il était, d’où il venait. Il avait beau tenter de se souvenir de son passé, il faisait face à un vide insondable lui donnant le vertige. C'était comme l'écho d'une goutte d'eau envoyée dans le vide et pourtant quelquechose en revint, toujours le même mot : Yuber. Les réponses étaient forcément là, c'était son seul point d'encrage, le seul lien qui semblait le relier avec lui même à présent. Il fallait le retrouver, c'était ça ou errer comme un fantome pendant le restant de ses jours, mais au dela de ça, tout son être le poussait à chercher Yuber comme une attraction iresistible.
Il décida de partir à sa recherche mais réalisa qu’il ignorait jusqu’au lieu où il se trouvait lui-même. La forêt qui l’entourait lui était inconnue, il ne se rappelait pas non plus comment il y était arrivé. Il avançait droit devant lui à nouveau mais cette fois ci guidé par ses instincts.
Il évoluait infatigable aux milieux des plantes depuis une éternité quand la végétation se fit plus clairsemé. Il se précipita vers la lumière devant lui et s’arrêta juste à temps pour ne pas tomber. Il se trouvait au sommet d’une falaise, un village s’étendait à ses pieds tandis qu’un soleil éblouissant se levait à l’horizon et illuminait les habitations d’une lueur d’espoir.