De et avec Roman Polanski, mais aussi Isabelle Adjani, et puis Michel Blanc, Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Shelley Winters, Claude Pieplu...
Histoire : Trelkovsky, d'origine juive polonaise, travaille dans un service d'archives et se lie difficilement avec ses collègues. Il visite un appartement inoccupé dans un quartier populaire de Paris et la concierge lui apprend que la locataire précédente s'est jetée par la fenêtre quelques jours auparavant. Trelkovsky s'installe dans l'appartement. Mais il est bientôt victime de multiples vexations de la part de ses voisins...
Un des grands classiques du cinéma que je n'avais toujours pas vu. Je dois dire qu'au début j'étais sceptique. Il faut avouer que niveau photographie, c'est assez laid, niveau musique, c'est très pauvre et côté scénario, il ne se passe pas grand chose. Du moins, la première heure! Oui, le film fait 2 heures, et Roman Polanski pose le cadre pendant une heure entière. J'ai bien cru que le film allait être comme ça jusqu'à la fin, et j'ai même cru que j'allais le stopper avant d'arriver au bout. Mais ça valait le coup de tenir. Car dans la deuxième, la folie commence et on est entraînés dans une sorte de délire paranoïaque schizophrène. La musique se fait plus présente, et elle est très réussie, et la perfidie du scénario se met en place. Par contre, la photographie, c'est toujours aussi moche, mais bon, je suppose qu'on ne peut pas tout avoir, malheureusement. Et puis arrive cette scène finale, cette idée génialissime que je ne dévoilerai pas : du David Lynch avant l'heure.