Le Bla Bla du CINEMA

[morningstar]

Je ne sais pas si c'est à mentionner ici lol mais ce que j'ai aimé le plus dérniérement c'est le film de Aladdin

[EDIT Admin] : J'ai enlevé les liens que tu as mis. Si tu recommences, tu seras considéré comme un spammer et ton compte sera supprimé.

[Edonist]

US
De Jordan Peele, avec Lupita Nyong'o, Winston Duke, Elisabeth Moss...

Histoire : De retour dans sa maison d’enfance à Santa Cruz sur la côte californienne, Adelaide Wilson a décidé de passer des vacances de rêve en compagnie de son mari Gabe et leurs deux enfants : Zora et Jason. Après une journée tendue à la plage, les Wilson rentrent à la maison. Dans la soirée, ils découvrent quatre personnes se tenant la main dans leur allée. Ils vont alors affronter le plus terrifiant et inattendu des adversaires : leurs propres doubles...

Après l'exploit qu'est ce merveilleux film : Get Out, Jordan Peele revient avec une nouvelle histoire étrange, sombre et dérangeante sur le thème du Doppelganger : Us. Alors, j'ai trouvé le film un peu moins bon que Get Out, mais quand même très bon, malgré quelques incohérences ça et là. La raison, c'est que pour Get Out, même sans ne rien savoir du film, on 3 minutes on avait tout compris, on s'identifiait directement au personnage, et on était tout de suite impliqué. Là, c'est un peu plus compliqué : le début, bien que présentant tout de suite des événements étranges, des symboles, des coïncidences, et j'en passe, est bien plus énigmatique, le réalisateur prend beaucoup plus son temps pour installer son atmosphère, et pendant une bonne demi-heure, je me suis demandé où il voulait en venir. Mais passé cette demi-heure, on comprend très bien où il a voulu en venir, et à partir de là, le film va nous offrir de très bon moments de suspense et d'angoisse, même si certaines scènes sont vraiment très prévisibles. On notera également pas mal de petites touches humoristiques, mais qui font rire jaune : j'ai notamment beaucoup aimé la scène où on voit une femme à l'agonie en train de demandé à l'intelligence artificielle de sa maison sur-équipée, d'appeler la police (je ne vous dis pas ce qu'il se passe alors, il faudra aller voir le film ).
Une autre trouvaille que j'ai bien aimé, c'est au niveau de la musique : le réalisateur a réussi à modifier un titre de rap bien connu en musique de film d'horreur. C'est plutôt bien fait. Mais le revers de la médaille, c'est que cela m'a plus fait rire que peur. Donc, je dirais que c'est original, que c'est bien de l'avoir fait dans ce film (car bien qu'angoissant, il ne fait jamais réellement peur), mais qu'il ne faudra pas le refaire dans d'autres.
Et puis cette conclusion, que j'avais vu venir depuis quasiment le début du film, mais qui est bien amenée, et sur laquelle se rajoute des échanges de regard qui apporte un peu plus d'interrogations, don ce mystère, don d'intérêt.
Un très bon film.

Revu : PULSIONS (DRESSED TO KILL)
De Brian De Palma, avec Michael Caine, Angie Dickinson, Nancy Allen...

Histoire : Kate Miller souffre de fantasmes érotiques si vivaces qu’elle a du mal à faire la part du rêve et de la réalité. Un matin, elle se rend chez son psychiatre, Robert Elliot, pour lui parler de ses déceptions sexuelles avec son mari. En se rendant au musée, Kate séduit un homme qui l’emmène dans son appartement pour y passer la nuit...

Un des grands classiques du thriller hitchcockien de Brian De Palma. C'est bien simple, plus hitchcockien que ça, tu meurs. Même Hitchcock a fait des films moins hitchcockiens que ça. Tout y est. Et d'ailleurs on pourrait faire presque un parallèle entre ce film et des ses autres films qui viendra un peu plus tard : Body Double. En effet, tout commence par une sorte de bluette sans paroles sur fond de musique à l'eau de rose : une longue scène qui dure entre 30 et 45 minutes. Suite à quoi un crime est perpétré, puis on recherche le ou la coupable, le tout bien entendu englobé dans une riche intrigue psychologique, ce qui n'est évidemment pas pour me déplaire. Alors que rajouter à cela ? : pas grand chose. Le film me plait de A à Z, jusque dans son dénouement ambigu, les acteurs sont irréprochables, les musiques collent parfaitement à l'intrigue, et le film a vraiment le charme des films des années 80. Une madeleine de Proust en somme.

[Edonist]

HAPPY BIRTHDEAD 2 YOU
De Christopher Landon, avec Jessica Rothe, Israel Broussard, Phi Vu,...

Histoire : Alors que Tree pensait s’être définitivement débarrassée de celle qui voulait sa mort et qu’elle file le parfait amour avec Carter, elle se retrouve projetée dans une dimension parallèle à notre monde. Elle doit désormais affronter des fantômes de son passé et de nouveaux ennemis…

Si vous avez envie de voir un bon film d'horreur pur et dur, c'est pas du tout ce film là qu'il faut regarder. Ce 2ème volet s'assume encore plus comme une comédie que le premier. Et on se retrouve donc devant une comédie d'aventure / action avec de la science-fiction, du thriller, de la physique quantique et même un ou 2 passages limite philosophiques. Un beau brassage des genres donc, dans lequel le genre horreur est relégué au 8ème plan (et encore, c'est hyper édulcoré). Mais en prenant le film pour ce qu'il est, on est pas déçu. On se s'ennuie pas, c'est hyper rythmé, c'est marrant, même si ça sent un peu le réchauffé. Un bon film pop-corn pour se divertir.
Et en voyant la fin, j'ai l'impression qu'ils vont nous pondre un 3ème volet. Bon les gars, si vous faites un numéro 3, finissez-en là après, je pense que ça suffira amplement. Faudrait pas abuser des bonnes choses.

[Vally8]

HAPPY BIRTHDEAD 2 YOU
De Christopher Landon, avec Jessica Rothe, Israel Broussard, Phi Vu,...

Histoire : Alors que Tree pensait s’être définitivement débarrassée de celle qui voulait sa mort et qu’elle file le parfait amour avec Carter, elle se retrouve projetée dans une dimension parallèle à notre monde. Elle doit désormais affronter des fantômes de son passé et de nouveaux ennemis…

Si vous avez envie de voir un bon film d'horreur pur et dur, c'est pas du tout ce film là qu'il faut regarder. Ce 2ème volet s'assume encore plus comme une comédie que le premier. Et on se retrouve donc devant une comédie d'aventure / action avec de la science-fiction, du thriller, de la physique quantique et même un ou 2 passages limite philosophiques. Un beau brassage des genres donc, dans lequel le genre horreur est relégué au 8ème plan (et encore, c'est hyper édulcoré). Mais en prenant le film pour ce qu'il est, on est pas déçu. On se s'ennuie pas, c'est hyper rythmé, c'est marrant, même si ça sent un peu le réchauffé. Un bon film pop-corn pour se divertir.
Et en voyant la fin, j'ai l'impression qu'ils vont nous pondre un 3ème volet. Bon les gars, si vous faites un numéro 3, finissez-en là après, je pense que ça suffira amplement. Faudrait pas abuser des bonnes choses.

On l'a regardé y'a pas longtemps parce que j'avais adoré le 1er. J'ai trouvé le 2nd un peu en dessous du 1er, plus tiré par les cheveux. Comme tu dis, on voit beaucoup l'aspect comédie, mais pas trop l'aspect horreur.... J'ai passé un bon moment, mais pas un moment fifou...

[Edonist]

Oui Vally, tout comme toi. J'ai adoré le premier, et celui là un peu moins, mais sympa quand même.

THE MAN FROM NOWHERE
De Lee Jeong-Beom, avec Won Bin, Kim Sae-Ron, Kim Tae-Hoon...

Histoire : Le seul lien avec l’extérieur de l’ancien agent spécial Taesik est une petite fille, Somi, qui habite à côté de chez lui. La mère de la fillette vend de la drogue à son compte sans informer l’organisation criminelle pour laquelle elle est censée travailler. Elle confie un jour un sac de marchandise à Taesik sans l’avertir du contenu. Les trafiquants se rendent compte de la supercherie et kidnappent la mère et sa fille. Ils sont prêts à les relâcher si Taesik accepte de faire une livraison pour eux…

Un thriller d'action particulièrement sombre et efficace, à la sauce sud-coréenne, donc autant le dire tout de suite, on est assez loin des films d'action américains : là, c'est vraiment violent, sans pitié, sans concessions, et on a même mal pour les acteurs par moments tellement ça va loin. Le sujet du film : ça commence plutôt soft, avec des scènes à la fois tendres et empruntes d'un certain humour, même si on sent le drame pointer à l'horizon. Puis le thème du trafic de drogue laisse très vite place à 2 trafics bien plus tragiques : le trafic d'organes et le trafic d'enfants. Vous comprenez vite pourquoi j'ai dit que c'était particulièrement sombre. Les scènes d'actions sont vraiment bien filmées et variées : baston à mains nues, gunfights, et combats à l'arme blanche, rien ne nous est épargné. Le sang coule à flots, vous vous en doutez. Mais pour autant, le film laisse pas mal de place à l'intrigue : ça n'est pas juste de l'action tout le temps à 100% avec un scénario qui tient sur un post-it, c'est vraiment bien plus travaillé qu'il n'y paraît comme scénario.
Bref, très bon film d'action, mais à ne pas mettre devant tous les yeux. Ames sensibles s'abstenir.

[Edonist]

FRAGILE
De Jaume Balaguero, avec Calista Flockhart, Elena Anaya,...

Histoire : Amy est une infirmière venue prêter main forte au sein d'un hôpital pour enfants sur le point de mettre la clé sous la porte. La situation est vraiment problématique car avec la fermeture imminente, les fournitures viennent à manquer et le personnel déserte peu à peu les lieux. De plus, la jeune femme ressent une étrange énergie qui ne la rassure pas du tout...

Un thriller d'épouvante sorti dans les années 2000, qui surfait sur la vague des films de fantômes japonais, bien que réalisé par un espagnol. Le film a tout (ou presque) pour lui, entre un scénario qui tient la route, un cadre qui se prête aux frissons, un thème intéressant, des personnages bien écrits, et pourtant, je ne sais pas ce qui ne va pas avec ce film, mais j'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans. Un peu comme si le réalisateur n'avait pas su raconter l'histoire correctement, alors qu'il avait tous les éléments : ça manque d'une atmosphère, ça manque de consistance, on s'ennuie quand on devrait être terrifié. C'est un peu comme si vous connaissiez une blague super drôle, et que vous la racontiez mal, du coup personne ne rit.
Et puis j'ajoute à cela que lorsque certains des personnages meurent, c'est très étrange, mais c'est comme si on ne comprenait pas ce qui leur est arrivé. Alors, c'est peut-être moi qui ait eu des absences, mais quand même, sur tous les personnages ? Non, il y a définitivement quelque chose qui ne va pas avec ce film.
Au final, c'est pas catastrophique, ça se regarde quand même, mais on est loin de ce qu'on était en droit d'attendre avec un scénario comme ça.

[Edonist]

THE CHASING WORLD / TAG
De Sion Sono, avec Reina Triendl, Mariko Shinoda, Erina Mano, Ami Tomite...

Histoire : Pour une raison qu’elle ignore, Mitsuko est poursuivie par des démons qui l’obligent à voir tous les gens autour d’elle mourir et re-mourir. En tentant de les semer, elle se retrouve propulsée dans différents mondes, retrouvant incessamment les mêmes personnes jouant différents personnages…

C'est le 1er film de Sion Sono que je vois, et j'avais lu ça et là que le monsieur était un petit peu foufou. J'ai enfin pu le constater par moi-même, et en effet, c'est très spécial. J'ai bien aimé!
Alors malheureusement on sent le manque de budget en voyant les effets spéciaux, mais on va dire que ça fait partie du délire. On se retrouve donc devant un film d'action avec des écolières japonaises qui se charcutent à tours de bras. Le film est assez court (1h25) et très rythmé, donc pas le temps de s'ennuyer. On a même des passages un peu philosophiques sur la destinée, tout ça tout ça...
Un bon petit moment quoi.

[Edonist]

LA DAME EN NOIR
De James Watkins, avec Daniel Radcliffe, Ciaran Hinds,...

Histoire : Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…

J'en avais entendu beaucoup de bien, mais qu'en ai-je pensé en réalité ? Hé bien, c'est beau au niveau de l'image, ça on peut déjà le dire. Les acteurs jouent bien leurs rôles. Le scénario est pas mal, même si ça ne vole pas bien haut. Le problème de ce film vient une fois de plus des jump scares : j'ai horreur de ce genre de trucs dans les films d'épouvante. Je supporte vraiment de moins en moins. Pour moi, les réalisateurs ont recours à ce genre de choses quand ils voient que leurs films n'arriveront pas à faire peur sans ça. Le problème, c'est que c'est juste un effet de surprise, et puis voilà c'est fini. C'est pas vraiment de la peur. Donc, oui, pour moi, ce film est une semi-déception. Et c'est bien dommage car ça aurait pu être bien mieux, et faire peur rien qu'avec une atmosphère et un rythme mieux maîtrisés.

[Edonist]

L'ANGE
De Luis Ortega, avec Lorenzo Ferro, Chino Darin...

Histoire : Buenos Aires, 1971.
Carlitos est un adolescent de 17 ans au visage d’ange à qui personne ne résiste. Ce qu’il veut, il l’obtient.
Au lycée, sa route croise celle de Ramon. Ensemble ils forment un duo trouble au charme vénéneux. Ils s’engagent sur un chemin fait de vols et de mensonges, où tuer devient bientôt une façon de s’exprimer...

Le film commence très bien, avec une intrigue qui semble accrocheuse. La mise en scène et la photographie sont excellentes et le film retranscrit à merveille l'ambiance seventies. De plus, la bande son 100% argentine / espagnole est clairement le point fort du film, car il renforce encore plus tous les points positifs. Malheureusement, malgré toutes ces qualités, le film ne m'a pas plu plus que ça. Déjà l'acteur principal a clairement une gueule qui ne me revient pas, et j'ai vraiment eu du mal à le supporter pendant ces presque 2 heures de film. Pour finir, l'intrigue commence bien, mais vers le milieu du film, j'ai commencé à m'en désintéresser complètement.
Je ne sais pas, peut-être que trop de rebondissements tuent les rebondissements...

[Edonist]

MANDY
de Panos Cosmatos, avec Nicolas Cage, Andrea Riseborough, Linus Roache...

Histoire : Pacific Northwest, 1983. Red Miller et Mandy Bloom mènent une existence paisible et empreinte d'amour. Quand leur refuge entouré de pinèdes est sauvagement détruit par les membres d'une secte dirigée par le sadique Jérémie Sand, Red est catapulté dans un voyage fantasmagorique marqué par la vengeance, le sang et le feu...

Démentiel. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce film. Du début à la fin, c'est à la fois glauque et complètement surréaliste. Sur les 2 heures de film, il m'a bien fallu une heure pour comprendre où le réalisateur voulait en venir. Alors, esthétiquement, c'est beau, c'est même sublime, les images sont absolument époustouflantes et avec la musique en fond, ça donne une de ces ambiances : on se croirait dans un mélange entre du David Lynch et du Nicolas Winding Refn.
Par contre, malgré toutes ses qualités esthétiques, j'ai quand même trouvé le film un peu long, et surtout ennuyeux par moments (on regarde sans vraiment comprendre ce qu'on voit à l'écran, tout à coup on comprend, on a un sursaut, on se dit "merde! qu'est-ce qui vient de se passer juste avant ?", et puis finalement on se remet sur les rails, mais non sans mal).
Bref, une curiosité. Un film qui raconte une histoire déjà maintes fois vue ailleurs, mais qui la raconte d'une façon encore inédite.

[Edonist]

PARANOIA
De Steven Soderbergh, avec Claire Foy, Joshua Leonard...

Histoire : Une jeune femme, convaincue d’être harcelée, est enfermée contre son gré dans une institution psychiatrique. Alors même qu’elle tente de convaincre tout le monde qu’elle est en danger, elle commence à se demander si sa peur est fondée ou le fruit de son imagination…

Intéressant comme film. L'originalité ici, c'est que ce film a été tourné avec un iPhone 7 plus. Et pourtant les images sont pas si dégueux que ça. J'avais un peu peur de me retrouver devant un film aussi beau qu'un film amateur d'un mariage, mais loin de là, je suis assez impressionné par la qualité que ça donne quand même (même si c'est pas foufou non plus hein ?!).
Au niveau de l'intrigue, on est sur du classique, un thriller parsemé d'un zeste de psychologie : ça fait le taf, c'est assez rythmé, quelques rebondissements sympathiques et une fin assez bien trouvée.
Un petit film qui casse pas 3 pattes à un canard, mais sympathique à regarder.

[Edonist]

LADY SNOWBLOOD
De Toshiya Fujita, avec Meiko Kaji

Histoire : Elevée dès sa naissance pour assassiner ceux qui ont violé sa mère et l’ont laissé croupir dans une prison où elle est morte en couches, Yuki est formée aux arts martiaux et au maniement du sabre. Devenue la redoutable Lady Snowblood, elle erre à travers le Japon tel un démon dont la vengeance ne sera assouvie que par le sang de ceux qui l’ont privé de son enfance...

Le film qui a inspiré Kill Bill de Quentin Tarantino. Alors ça a un peu vieilli, ça fait assez kitsch. Mais c'est bien. Je me dis que si, à l'époque, ils avaient eu les moyens de maintenant, ça aurait vraiment fait un chef d'oeuvre (ou pas loin). Là, malheureusement, par moments, on voit pas assez ce qu'il se passe, des fois c'est dans l'obscurité, etc...
Ca, c'est au niveau de la forme. Au niveau du fond, c'est vraiment une bonne histoire de vengeance. Et puis Meiko Kaji : quel charisme! Sans oublier qu'elle nous interprète une petite chanson bien sympathique. J'ai aussi beaucoup aimé les (trop peu nombreux) combats, avec l'exagération des geysers de sang à chaque coup de katana.
A voir pour sa culture personnelle.

BRONSON
De Nicolas Winding Refn, avec Tom Hardy...

Histoire : 1974. Livré à lui-même, Michael Peterson, 19 ans, cherche à faire la Une des journaux: rêvant de devenir célèbre, il tente de braquer un bureau de poste avec un fusil à canon scié qu'il a lui-même bricolé. Rapidement interpellé, il est d'abord condamné à 7 ans de prison. A ce jour, il a passé 34 années en prison, dont 30 en isolement cellulaire. La métamorphose de Mickey Peterson en Charles Bronson, devenu le détenu le plus dangereux d'Angleterre.

Un film vraiment très spécial. Tom Hardy est vraiment excellent, et porte le film à lui tout seul. Concernant l'histoire, il s'agit donc d'un film inspiré de faits réels, sur le prisonnier le plus dangereux et le plus célèbre du Royaume Uni. Donc du coup, pas mal de scènes de prison : moi qui n'aime pas trop ça, j'étais servi. Ce qu'il y a de bien aussi, c'est la bande son, comme souvent avec Nicolas Winding Refn qui est vraiment fort pour souligner l'action de ses films.
En fait, ce mec, il a quand même des drôles de motivation dans la vie. Lui, ce qu'il voulait, c'est être célèbre, mais comme il savait pas chanter ni jouer la comédie, ça lui fermait pas mal de portes. Du coup il s'est réfugié dans la violence, mais en regardant le film, on a vraiment l'impression qu'il se rate à chaque fois, un peu comme du comique de répétition.
Ce film m'a fait penser à Homer Simpson qui disait à son fils : "tu vois Bart, tu as fait de ton mieux, t'as essayé et tu t'es planté, et tout le monde s'est moqué de toi. Moralité : dans la vie, il ne faut jamais rien tenter!"

[Edonist]

KILLER JOE
De William Friedkin, avec Matthew Mc Conaughey, Emile Hirsch, Juno Temple, Gina Gershon,...

Histoire : Chris, 22 ans, minable dealer de son état, doit trouver 6 000 dollars ou on ne donnera pas cher de sa peau. Une lueur d’espoir germe dans son esprit lorsque se présente à lui une arnaque à l’assurance vie. Celle que sa crapule de mère a contractée pour 50 000 dollars.
Mais qui va se charger du sale boulot ?
Killer Joe est appelé à la rescousse. Flic le jour, tueur à gages la nuit, il pourrait être la solution au problème. Seul hic : il se fait payer d’avance, ce qui n’est clairement pas une option pour Chris qui n’a pas un sou en poche. Chris tente de négocier mais Killer Joe refuse d’aller plus loin. Il a des principes…jusqu’à ce qu’il rencontre Dottie, la charmante sœur de Chris.
Alors Killer Joe veut bien qu’on le paye sur le fric de l’assurance si on le laisse jouer avec Dottie...

En voilà un super film. Ca se présente comme une histoire qu'on a déjà vue ailleurs (des gens sans scrupules qui payent un tueur à gages pour tuer un membre de leur famille et récupérer le fric de l'assurance vie), mais ici, l'originalité, c'est qu'on va tout voir du point de vue des commanditaires, et on en saura autant qu'eux, autrement dit on ne va pas voir grand chose et on en saura pas plus, et ce jusqu'à la dernière demi-heure où les scènes à ne pas mettre devant tous les yeux s'enchainent (la scène du poulet frit restera dans les annales - comprendra qui pourra).
Mais je tiens à préciser que même si on ne voit pas grand chose pendant la première heure du film, tout ce qui nous est raconté et l'ambiance générale du film est déjà bien glauque, et laisse augurer du pire.
Côté casting, c'est impeccable : Matthew Mc Conaughey assez flippant dans le rôle titre, Emile Hirsch qui se prend des poings dans la gueule tout le long du film (le pauvre), Juno Temple, vraiment troublante dans son rôle ambigu entre ange et démon, l'acteur qui joue le rôle du père dont j'ai oublié le nom, mais qui le joue à merveille, un gars qui subit un peu tout ce qui lui tombe dessus en en ayant pas grand chose à faire, et la géniale Gina Gershon, que j'adore, qui n'aura décidément pas eu la carrière qu'elle méritait au cinéma, et qui nous le prouve encore une fois à travers ce rôle de délurée totale.
Vous l'avez compris, j'ai adoré : c'est machiavélique, malsain, bourré d'humour noir et rempli de personnages charismatiques foutrement bien interprétés.

[Edonist]

MILLER'S CROSSING
De Joel et Ethan Coen, avec Gabriel Byrne, Marcia Gay Harden, John Turturro...

Histoire : A l'époque de la Prohibition, le gangster Tom Reagan, bras droit d'un caïd irlandais, trahit et manipule son entourage, l'utilisant à ses propres fins, même par la violence, afin de se faire une place...

Un bon film des frères Coen, un de plus, qui se passe à l'époque des gangsters, et de la prohibition. L'époque est parfaitement reconstituée, que ce soit dans l'atmosphère, dans les costumes, les décors. L'intrigue commence assez simplement, puis se complexifie très vite, et disons qu'il faut bien s'accrocher pour tout suivre, car tout cela est assez machiavélique. Les dialogues sont également très bons, et on retrouve pas mal d'acteurs fétiches des frères Coen. Les inconditionnels ne seront pas déçus.
A voir.

[Edonist]

JEU D'ENFANT
De Tom Holland, avec Catherine Hicks, Alex Vincent, Chris Sarandon...

Histoire : Pour ses six ans, Andy Barclay est comblé, sa mère lui fait cadeau d'une poupee parlante, joufflue à souhait nommée Chucky. Andy est fou de sa poupée et lui seul connait son secret. Chucky sait faire bien des choses, elle est même capable de tuer...

Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas revu ce premier volet de Chucky, et j'avais quasiment tout oublié. Du coup, je l'ai redécouvert avec plaisir et nostalgie. C'est à la fois plein de suspense, et d'un humour noir très plaisant. C'est très bien rythmé et bien mis en scène. Les acteurs jouent bien, et ça devait vraiment être difficile en plus de faire jouer un enfant de 6 ans dans un film comme ça, avec en plus un des 3 rôles principaux. Ca m'étonne pas du coup, que ce film est considéré comme un classique du slasher et qu'il ait donné lieu à plusieurs suites. A revoir.

[Edonist]

THE HOUSE THAT JACK BUILT
De Lars Von Trier, avec Matt Dillon, Uma Thurman, Bruno Ganz,...

Histoire : États-Unis, années 70.
Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours de tueur en série. L'histoire est vécue du point de vue de Jack. Il considère chaque meurtre comme une œuvre d'art en soi. Alors que l'ultime et inévitable intervention de la police ne cesse de se rapprocher (ce qui exaspère Jack et lui met la pression) il décide - contrairement à toute logique - de prendre de plus en plus de risques. Tout au long du film, nous découvrons les descriptions de Jack sur sa situation personnelle, ses problèmes et ses pensées à travers sa conversation avec un inconnu, Verge. Un mélange grotesque de sophismes, d’apitoiement presque enfantin sur soi et d'explications détaillées sur les manœuvres dangereuses et difficiles de Jack...

Un film choc, je pense qu'on peut le dire. On suit donc le parcours de ce serial-killer à travers 5 "incidents" qu'il choisit de nous raconter sur ses 12 ans de "carrière". Matt Dillon est vraiment habité par son personnage, alors ne vous attendez pas à ce qu'il vous fasse rire comme dans "Mary à tout prix", ou alors, vous allez rire jaune. Rien à dire sur la réalisation, les acteurs, le rythme, le scénario : tout est très réussi, et on ne s'ennuie pas même si le film dure quand même 2h30.
J'ai été particulièrement choqué, ou du moins mal à l'aise, en regardant l'incident n°3. Là, je crois que j'ai compris pourquoi le film était interdit aux moins de 16 ans. Mais je n'en dit pas plus, je garde la surprise pour ceux qui veulent le voir. D'ailleurs j'ai remarqué qu'en terme d'intensité des incidents, c'est un peu comme si le 1 et le 5 étaient les plus faibles, les 2 et 4 dans la moyenne (avec une originalité à chaque fois) et le 3 l'acmé de la violence : un peu comme si l'intensité des incidents "dessinaient" le toit d'une maison. Ainsi, en terme d'intensité, on aurait : 1-2-3-2-1.
J'ai pas trop envie d'en dire plus pour pas spoiler, mais sachez que j'ai vraiment beaucoup aimé le film, et qu'il ne faut pas le mettre devant tous les yeux, car certaines scènes sont insoutenables et je crois que ça vient du fait qu'elles sont tournées en une prise, sur un seul plan séquence, ce qui renforce le réalisme des crimes. Ames sensibles s'abstenir.

[Edonist]

THE GIFT
De et avec Joel Edgerton, Jason Bateman, Rebecca Hall,...

Histoire : La vie d'un jeune couple marié est chamboulée lorsqu’une ancienne connaissance apporte de mystérieux cadeaux et révèle au grand jour un secret terrifiant vieux de plus de 20 ans...

Le film commence et déjà, j'étais conquis : par la beauté de la photo, par les acteurs, les décors, l'ambiance. Pendant la moitié du film j'étais vraiment très emballé, tout me plaisait. Et puis, malheureusement, le problème c'est qu'il ne se passe pas grand chose de plus dans la 2ème moitié du film, du coup on a un peu l'impression de faire du sur place. Sans parler du fait que des incohérences arrivent avec cette 2ème partie de film, et que le secret "terrifiant vieux de plus de 20 ans" dont on nous parle dans le pitch, n'est finalement pas si terrifiant que ça, et je dirais même qu'il n'est pas terrifiant du tout : juste une mauvaise blague de lycéen, ce qui rend encore plus incohérente cette histoire de vengeance.
Alors la fin du film, on peut en parler brièvement sans spoiler : disons que l'idée est bonne et que ça laisse sur un doute qui envahit "la victime" et qui envahit également le téléspectateur du coup. Oui, c'est une bonne idée mais on sort de ce film en étant pas vraiment rassasié. Et on se dit "tout ça pour ça ?".
Un film qui vaut le coup d'oeil quand même pour se faire une idée, mais auquel il manque clairement quelque chose pour en faire un excellent film.

[Edonist]

FRONTIERE(S)
De Xavier Gens, avec Karina Testa, Samuel Le Bihan, Estelle Lefebure,...

Histoire : Alors que l'extrême droite est sur le point d'arriver au pouvoir, de jeunes banlieusards commettent un braquage. Poursuivis par des flics hargneux, les membres de la bande dépassent la "frontière" de leur propre violence. Ils s'enfuient en voiture et débarquent dans une auberge perdue en pleine forêt, à la limite de la "frontière" luxembourgeoise.
Les tenanciers de cet étrange établissement, accueillants dans un premier temps, vont peu à peu montrer leurs vrais visages : celui de la folie et de la mort ! Crochets de boucher purificateurs, porcs agressifs, coups de flingue mal placés, armes blanches aiguisées à l'extrême, cannibalisme déjanté, néo-nazi sur le retour : les potes vont devoir affronter la douleur absolue et dépasser la "frontière" de l'horreur la plus extrême. Tout ça dans un seul et unique but : survivre. Ou mourir vite !

La chose qui m'a le plus frappé en regardant ce film, c'est qu'en matière de direction d'acteurs, Xavier Gens, c'est pas Stanley Kubrick. C'est pas lui qui aurait fait répéter 127 fois une même scène à Estelle Lefebure! Non mais sérieux, les acteurs jouent comme des cochons. Et encore, c'est pas sympa pour les cochons car il y en a dans le film, et ce sont de loin les meilleurs acteurs du film!
Le scénario est basique, j'ai envie de dire que c'est simple et efficace, mais même avec un truc simple comme ça, le réalisateur a réussi à bourrer son film de plein d'incohérences : les mecs qui tombent dans un fossé avec la voiture, ils en sortent, ils rentrent dans une sorte de galerie, ça les mène à une autre maison de tueurs! Sérieux, mais comment c'est possible ? Et à plein d'autres moments je me suis dit : "mais ça n'a aucun sens, c'est quoi ce délire ?!".
On dirait que toutes ces incohérences, c'est juste pour introduire des scènes de violences ultra gore complètement gratuites.
Ohlàlà, et puis cet acteur qui joue le père de famille néo-nazi avec son accent ridicule. Non, mais c'est pas possible, ce film m'a fait plus rire que peur tellement c'est mauvais.
Et pourtant c'est dommage car en terme de mise en scène, dès qu'il y a de l'action pure et dure, c'est bien filmée, et les quelques rares scènes en extérieur sont vraiment très bien filmées. Mais ce n'est hélas pas cela qui sauvera le film du naufrage.
Je déconseille ce film aux âmes sensibles... et aux autres aussi!

[morningstar]

J'ai enfin regardé le remake du roi lion au ciné et que dire ? une merveille
ce qui m'a le plus surpris c'est les effets sonores et le graphismes
le réalisme battait son plein.

[Edonist]

JACKIE BROWN
De Quentin Tarantino, avec Pam Grier, Samuel L Jackson, Robert De Niro, Michael Keaton, Bridget Fonda, Robert Forster, Chris Tucker,...

Histoire : Jackie Brown, hôtesse de l'air, arrondit ses fins de mois en convoyant de l'argent liquide pour le compte d'un trafiquant d'armes, Ordell Robbie. Un jour, un agent federal et un policier de Los Angeles la cueillent à l'aéroport. Ils comptent sur elle pour faire tomber le trafiquant. Jackie échafaude alors un plan audacieux pour doubler tout le monde lors d'un prochain transfert qui porte sur la modeste somme de cinq cent mille dollars. Mais il lui faudra compter avec les complices d'Ordell, qui ont des méthodes plutôt expéditives.

Un film que je n'avais vu qu'une fois il y a une bonne vingtaine d'années, et qui était resté dans mon esprit comme ma seule déception "made by Tarantino". Mais il y a peu de temps, je suis tombé sur un article où les auteurs avaient décidé de faire un classement des films de Tarantino, et oh surprise! le numéro 1 était Jackie Brown. Du coup, je me suis dit qu'il faudrait que je le revois, et puis vu que j'avais tout oublié de ce film, je l'ai complètement redécouvert.
Alors au final, pour moi ce film restera le moins bon de Tarantino pour l'instant, mais je l'ai quand même trouvé super.
Pourquoi c'est celui que j'aime le moins ? Tout simplement parce que mis à part la musique, quelques dialogues et une des scènes finales vue de 3 points de vue différents, on a pas trop l'impression d'être dans un film de Tarantino : c'est beaucoup moins violent, moins graphique et beaucoup plus "cérébral".
Mais pour autant, le film est excellent, Robert De Niro m'a bien fait rire dans son rôle "minimum syndical", et puis cette bande son de fou furieux! Non, mais sérieux, rien que pour ça, le film vaut le coup! Bobby Womack, Randy Crawford, The Delfonics, Roy Ayers, et j'en passe...
C'est sûr, Quentin Tarantino nous a habitué à des bandes sons génialissimes, mais alors là, il s'est vraiment surpassé!
Bref, excellent!