Bon en ommettant la dernière phrase, et en pensant que tu as pris un exemple comme ça et que tu pensais pas à mal...
Bon je finis sur une dernière question: Mon amie s'est déjà fait hospitalisée 2 fois, et tout ce qu'elle recevait c'était des drogues et des psychologues sans arret... maintenant ils l'ont relaché, mais ça n'a rie changé, elle a toujours ses problèmes. Et d'après vous je doit m'en tenir à son copain...
Oui tu dois t'en tenir à son copain, à sa famille et à ses médecins, ce n'est pas à toi de la guérir. Les anorexiques mettent souvent très longtemps à guérir, mais ce qui est sûre c'est que ce n'est pas dans un hôpital où elle se fait hospitaliser d'urgence qu'on va bien la soigner.
Des études au long cours indiquent que 44 % des cas observés ont une bonne récupération au bout de 4 ans. (source : Académie nationale de médecine).
Le traitement doit se faire préférablement en institution spécialisée afin d'effectuer une séparation d'avec la famille qui participe inconsciemment au "jeu de rôle pathologique".
Il est multidisciplinaire et consiste en :
* Une prise en charge nutritionnelle qui permettra de corriger la malnutrition en fixant des objectifs pondéraux réalistes et de réduire la restriction alimentaire.
* Un traitement des complications somatiques.
* Une prise en charge par un psychiatre qui interviendra après un retour au poids fixé par contrat et la réapparition des règles et qui assurera un soutien psychologique pour lutter contre l'état dépressif et les angoisses vécues lors de la reprise de poids. Une thérapie familiale peut aussi s'avérer utile pour éliminer, dans le système familial, la communication négative, notamment mais pas exclusivement, autour du thème de l'alimentation.
L'obstacle majeur auquel se heurte le traitement est la négation par les anorexiques de leur pathologie qui les conduisent à refuser parfois jusqu'au bout, entretiens et soins. Certaines patientes sont traitées en ambulatoire, mais quand la survie est en jeu en cas de dénutrition majeure, le recours à la nutrition entérale forcée discontinue d’appoint est incontournable.