Vous avez quand même sacrément dérivé du sujet original
Je viens donc pour vous parler de mon cas en ce qui concerne le cinéma à l'école. En effet, j'ai eu la chance au collège d'appartenir à une classe "cinéma", ça devait être en 4e ou 3e. Du coup à intervalles réguliers, toute la classe sortait pour aller voir des films dans un petit cinéma relativement obscur, et quand je repense aujourd'hui aux films qu'on a vu, je comprends pourquoi.
Alors je serais incapable de dire dans quel ordre je les ai vus, mais pour vous faire une idée, voici des liens vers les pages Wikipédia correspondantes vu que je ne suis pas doué pour les résumés, surtout près de 10 ans après.
Toto le héros :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Toto_le_h%C3%A9rosCelui-ci, je me rappelle juste de n'avoir rien compris aux enchainements de flashbacks, tant il y en a souvent et sans raison apparente. En gros c'était le bordel.
Salaam Bombay :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Salaam_BombayContinent différent puisqu'après l'Europe on tape dans l'Inde. Histoire assez trash si vous lisez le résumé, ce n'est pas vraiment le genre de récit qu'on a l'habitude de voir. Mais au moins il est plus simple que le précédent, et je me rappelle de plusieurs scènes du film malgré les années. De mémoire il dépeint bien les problèmes liés à la population dont il est question dans le film.
L’Été de Kikujiro :
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%A9t%C3%A9_de_kikujiroEt là, je pense qu'après le flou occasionné par les deux titres précédents, déjà plus de monde a l'impression de connaitre puisqu'il s'agit d'un film de Kitano. On connait ou pas, mais quand on s'intéresse un peu à la culture japonaise, Kitano est quand même une pointure tant il touche à tout.
Et étrangement, c'est de ce film qu'il me reste le plus de souvenirs. Je me rappelle avoir été beaucoup plus touché par les scènes de ce film que celles des autres, surement parce qu'elles étaient plus simples, mais aussi et surtout enveloppées de musiques magistrales (signées Joe Hisaishi) que j'ai fredonné des années durant sans me rappeler cependant du nom du film.
Je précise également que j'ai vu ces films en version originale sous-titrée, sauf pour le premier qui était nativement en français, ce qui à cet âge fait plus chier qu'autre chose, car lire les sous-titres quand on ne le comprendrait déjà pas avec un doublage, en fin de collège, ce n'est pas forcément l'idéal.
Concernant l'apprentissage des langues, et notamment de l'anglais, je suis à la fois tombé sur des profs "classiques" comme tu cites (français qui parle anglais) comme sur des vrais profs : à savoir des anglaises nées en angleterre, mariées à des français, et qui se parlent entre elles en anglais hors des cours, le tout avec un accès qui ne peut pas tromper. Et il est clair que ces "vrais" profs permettent d'apprendre beaucoup mieux la langue : à la fin de certaines séances, il nous fallait parfois un petit temps pour arrêter de penser en anglais, car 4h de suite ça attaque. J'ai aussi eu un prof d'anglais québécois (là aussi l'accent ne trompait pas) et ça doit être celui avec lequel on a le plus regardé de films/vidéos/documentaires en anglais : Bowling for Columbine notamment (VOSTFR),... Avec une autre prof on a aussi regardé Pirates des Caraïbes en VOSTA. Et personnellement j'ai trouvé que toutes ces méthodes, qui sortent de l'académique étaient beaucoup plus formatrices que les sempiternelles leçons sur les verbes irréguliers ou conjugaisons qu'on voit facilement au moins une fois chaque année du collège jusqu'aux études supérieures : cette année j'ai eu une prof anglaise avec qui on a fait presque uniquement de l'oral (exposés à préparer une séance sur deux,...), et depuis toute trace d'appréhension quant à l'anglais a disparu.