Le Bla Bla du LIVRE

Pour parler de vos romans préférés

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 03 Mai 2017 20:50

Relu 10 ans plus tard :

KAFKA SUR LE RIVAGE
De Haruki Murakami

Histoire : Kafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d'esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des poissons tombant du ciel, et bien d'autres choses encore... Avant de voir leur destin converger inexorablement, et de découvrir leur propre vérité.


Image

De ce livre que j'avais lu il y a 10 ans déjà, je ne me souvenais de rien, à part que j'avais adoré et que c'était le livre qui m'avait fait découvrir cet auteur. Allais-je avoir le même avis 10 ans plus tard ? : la réponse est oui! C'est un livre vraiment bien construit, rempli de passages surprenants, étranges, poétiques, humoristiques... bref, ça part dans tous les sens, on ne s'attend jamais à ce qui va suivre et c'est ce qui fait la grande force du livre. Ajoutez à cela une impressionnante galerie de personnages secondaires vraiment réussie, et une ambiance à mi-chemin entre rêve, réalité, souvenirs, et "on ne sait pas trop quoi", et vous obtenez un roman à la fois étrange et hypnotique, mais surtout très addictif, et rempli de passages à la limite de la philosophie. Une réussite.

Quelques passages :

- "Mêmes les rencontres de hasard..."
- "...sont dues à des liens noués dans des vies antérieures."
- C'est ça, c'est ça ! Mais ça veut dire quoi, au juste ?
- Que tout est déterminé par le karma. Même pour des choses insignifiantes, le hasard n'existe pas.


- Dans le banquet de Platon, Aristophane affirme que dans le monde mythique d'autrefois, il existait trois types d'êtres humains. Tu connais cette histoire ?
- Non.
- Autrefois, les êtres humains ne naissaient pas homme ou femme, mais homme/homme, homme/femme ou femme/femme. Autrement dit, il fallait réunir deux personnes d'aujourd'hui pour en faire une seule. Tout le monde était satisfait comme ça, et la vie se déroulait paisiblement. Mais Dieu a pris une épée et a coupé tous les êtres en deux bien nettement, par le milieu. Résultat : il y a eu des hommes et des femmes, et les gens se sont mis à courir dans tous les sens toute leur vie à la recherche de leur moitié perdue.
- Pourquoi Dieu a-t-il fait ça ?
- Couper les gens en deux ? Je n'en sais rien, moi. Ce que fait Dieu est généralement assez incompréhensible. Il se met facilement en colère et puis, comment dire, Il a une tendance à l'idéalisme. J'imagine que c'était une punition. Comme dans la Bible, quand il a chassé Adam et Eve du paradis.
- Le pêché originel, dis-je.
- Oui, le pêché originel. (...)En fait je voulais dire que c'est difficile pour un humain de vivre seul.


- Quel dommage ! dit la dame d'Osaka d'un air vraiment navré. Le prix d'un original de Santôka atteindrait des sommets de nos jours.
- Vous avez parfaitement raison. Mais à l'époque, Santôka était parfaitement inconnu, il était donc peut-être inévitable que cela se passe ainsi. Bien des choses ne peuvent être comprises qu'avec l'éclairage du temps, dit Mlle Saeki en souriant.


Je suis libre. Je ferme les yeux et réfléchis intensément à cette liberté. Mais je n'arrive pas très bien à comprendre ce que cela signifie. Tout ce que je sais, c'est que je suis seul, dans un endroit inconnu. Un explorateur solitaire qui a perdu sa boussole et sa carte. C'est ça, être libre ?


- Quelque chose dans la musique de Schubert lance un défi à la réalité, la déchire. En ce sens, la musique de Schubert est l'essence même du romantisme.
J'écoute attentivement la sonate.
- Tu trouves cette musique ennuyeuse ?
- Oui, dis-je avec franchise.
- C'est une musique qu'on ne peut apprécier qu'avec de l'entraînement. Moi-même, au début, je la trouvais ennuyeuse. A ton âge, c'est tout à fait normal. Mais tu comprendras avec le temps. On se lasse très vite de ce qui n'est pas ennuyeux, alors que les choses dont on ne se lasse pas sont généralement ennuyeuses. C'est comme ça. Même si j'ai eu le temps de m'ennuyer dans la vie, je ne me suis jamais lassé de ce que j'aimais. La plupart des gens ne savent pas faire la différence.


- Je pense que j'ai soif d'égalité et de justice autant que n'importe qui. Mais je déteste par dessus tout les gens qui manquent d'imagination. Ceux que T.S Eliot appelait "les hommes vides". Ils bouchent leur vide avec des brins de paille qu'ils ne sentent pas, et ne se rendent pas compte de ce qu'ils font. Et avec leurs mots creux, ils essaient d'imposer leur propre insensibilité aux autres.


- Ce ne sont pas les humains qui choisissent leur destin mais le destin qui choisit les humains. Voilà la vision du monde essentielle de la tragédie grecque. Et la tragédie - d'après Aristote - prend sa source, ironiquement, non pas dans les défauts mais dans les vertus des personnages. Tu comprends ce que je veux dire ? Ce ne sont pas leurs défauts, mais leurs vertus qui entraînent les humains vers les plus grandes tragédies. Oedipe roi, de Sophocle, en est un remarquable exemple. Ce ne sont pas sa paresse ou sa stupidité qui le mènent à la catastrophe mais son courage et son honnêteté. Il naît de ce genre de situation une ironie inévitable.


- Mais qu'a-t-elle de si important cette pierre ? Elle n'a pas l'air si extraordinaire que ça, à vue d'oeil.
- Pour tout te dire, cette pierre n'a en elle-même aucune importance. Les circonstances exigent la participation d'un certain objet, et il se trouve qu'il s'agit de cette pierre. Comme l'a si bien dit l'écrivain russe Anton Tchekov : "Si un revolver apparaît dans une histoire, à un moment donné, il faut que quelqu'un s'en serve." Tu comprends ce que cela signifie ?
- Non.
- Ca m'aurait étonné. Tu ne comprends jamais rien. Je t'ai juste posé la question par politesse.
- Trop aimable.
- Ce que Tchekov voulait dire, c'est que la nécessité est un concept indépendant. La nécessité a une structure différente de la logique, de la morale ou de la signification. Sa fonction repose entièrement sur le rôle. Ce qui n'est pas indispensable n'a pas besoin d'exister. Ce qui a un rôle à jouer doit exister. C'est cela, la dramaturgie. La logique, la morale ou la signification, quant à elles, n'ont pas d'existence en tant que telles, mais naissent d'interrelations. Tchekov, en voilà un qui s'y connaissait en dramaturgie!


Le colonel Sanders croisa les bras, et se mit à regarder fixement Hoshino.
- Qu'est-ce qu'un Dieu, hein ?
Comme le jeune homme restait perplexe, le colonel insista :
- Oui, quelle tête il a, ton Dieu, qu'est-ce qu'il fait ?
- Je ne sais pas très bien mais un Dieu, c'est un Dieu. Il est partout, il regarde ce qu'on fait, et il juge si c'est bien ou mal.
- Comme un arbitre de foot alors ?
- Peut-être bien.
- Alors Dieu est en short, il a un sifflet et l'oeil rivé à sa montre ?
- Vous commencez à me casser les pieds, colonel, dit Hoshino.
- Et les Dieux du Japon et le Dieu occidental, ils sont amis ou ennemis ?
- Mais j'en sais rien, moi!
- Alors écoute, benêt, les Dieux existent seulement dans la conscience humaine. Et c'est un concept qui n'a pas arrêté de changer selon les circonstances, surtout au Japon. La preuve, avant la guerre, Dieu, c'était l'empereur, mais quand le général de l'armée d'occupation américaine Douglas MacArthur lui a intimé l'ordre de quitter cette fonction, il a fait un beau discours pour déclarer : "Ecoutez moi tous, à partir de maintenant, je ne suis plus Dieu" et, en 1946, c'était terminé. Pour te dire à quel point les Dieux japonais sont accommodants. Ils changent de statut comme ça, il suffit qu'un militaire américain avec des lunettes de soleil sur le nez et une pipe bon marché au bec le leur ordonne et pfut! ils filent leur démission. Complètement postmoderne, comme concept, non ? Si tu crois qu'il existe, il existe. Si tu n'y crois pas, il n'existe pas. Alors pourquoi on se ferait du mouron à cause de lui ?


Les souvenirs, c'est quelque chose qui vous réchauffe de l'intérieur. Et qui vous déchire violemment le coeur en même temps.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 16 Juin 2017 22:41

CAUGHT
D'Harlan Coben

Wendy, journaliste dans une émission de télé-réalité, piège en direct les prédateurs sexuels. Sa dernière cible, Dan Mercer, un éducateur pour adolescentes : tout l'accable, on le soupçonne même de meurtre.Mais les preuves font défaut. Wendy sent bien que quelque chose ne tourne pas rond. Et si elle avait été manipulée ? Si Dan était innocent ?La jeune femme va alors se pencher sur le passé de Dan, ses années d'étudiant à Princeton, ses quatre amis inséparables... Des amis avec qui il a tout partagé, même le pire...


Image

Lu en V.O. anglais. Pour ceux qui le rechercherait en français, le titre c'est : Faute de preuves.

C'est le premier livre que je lis de cet auteur, pourtant très connu. Il s'agit d'une enquête "policière" (je le met entre guillemets car la police n'enquête pas beaucoup à dire vrai), vraiment très complexe et très bien orchestrée. En fait, vu le nombre de personnages, on s'y perd parfois et c'est limite s'il n'y aurait pas besoin de prendre de notes. Mais j'ai vraiment beaucoup aimé comment toutes les pièces du puzzle s'agencent ensemble au fur et à mesure que l'intrigue avance, avec ses rebondissements qui tombent régulièrement sans que l'on s'y attende forcément. Et au final, on peut dire qu'on y découvre de nouveaux éléments jusqu'à la dernière page du livre. Par ailleurs, en le lisant en anglais, il y figure vraiment bon nombre d'expressions de la vie courante qui peuvent vraiment permettre de s'améliorer. Bonne pioche.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 09 Aoû 2017 21:30

AGATHA RAISIN AND THE QUICHE OF DEATH (en V.O.)
De M.C. Beaton

Histoire :Publicist Agatha Raisin takes an early retirement and moves to a picturesque village in southern England. She decides to enter the local quiche-making competition. But she becomes a prime suspect after the judge's sudden death! Agatha has to find out who poisoned her delicious quiche...


Une petite enquête policière sympathique, et très british. Il n'y a pas grand chose à en dire à mon sens : ça n'est ni bon ni mauvais. C'est très classique comme style de roman. Il manque vraiment le petit truc en plus qui fait que! La petite originalité quoi. Dommage.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 10 Nov 2017 23:21

FINDERS KEEPERS
De Stephen King

Lu en V.O. Pour ceux qui le cherchent en français, le titre c'est "CARNETS NOIRS"

Histoire : Morris Bellamy, a big fan of the novelist John Rothstein, is so disappointed by the fate of his favourite hero that he kills the old author and buries his unpublished material. Young Peter Saubers discovers it years later in an old trunk buried under a tree.
Of course Morris feels it belongs to him…


J'ai vite appris en lisant ce livre qu'il était le deuxième d'une trilogie, le premier étant "Mr Mercedes". Donc ce que je ne comprends pas, et que je trouve dommage, c'est qu'Harraps ait sorti ce livre sans avoir d'abord sorti le premier volume. Ceci étant, le livre peut se lire et être compris sans avoir lu le premier volume, mais bon.
Au niveau du livre en lui-même, j'ai trouvé que la première partie est assez longue, bien que loin d'être inintéressante. Le seul problème, c'est que le coeur de l'action s'en trouve réduit en terme de longueur et de suspense. Du coup, malgré ses 460 pages, j'ai trouvé que c'était trop court. Sinon, l'histoire se suit bien, mais ne vous attendez pas à un livre d'horreur et de terreur, même si certaines scènes sont bien sanguinolentes ; ici, on a plus affaire à un livre policier ou un thriller (bien que la partie thriller soit surtout concentrée dans les dernières pages). Un bon petit livre à lire, mais rien d'exceptionnel. Ca ne changera pas votre vie.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 28 Jan 2018 11:45

TO THE LIGHTHOUSE (Promenade au phare)
De Virginia Woolf

Histoire : In the peaceful months before the Great War, Mrs Ramsay’s numerous guests and eight children are all enjoying the long summer days on the Isle of Skye. Their feelings and thoughts form an ever-changing picture, in keeping with the unpredictable weather. Will they be able to go to the Lighthouse tomorrow ? Isn’t a storm brewing ?


Jeudi, nous fêtions le 136ème anniversaire de la naissance de Virginia Woolf. Vendredi, je terminais la lecture de ce livre, pour beaucoup considéré comme son chef d'oeuvre. Je l'ai lu en version originale, et je dois dire qu'on ressent effectivement toute la musicalité de la langue anglaise. On a un peu l'impression de lire une sorte de poème en prose. Et donc j'ai vraiment le ressenti d'un chef d'oeuvre, même si je n'ai pas tout compris. C'est vraiment le genre de livre qui te rend jaloux de ne pas être 100% anglophone, car c'est vraiment très compliqué. Du coup, j'ai retrouvé une version pdf sur internet en français pour avoir la compréhension du texte, même si on y perd à mon avis toute la poésie et la musicalité de l'oeuvre originale.
Malgré tout je pense avoir compris le livre dans les grandes lignes, mais je pense que tous les détails de ce roman valent le détour et ont toutes leur importance. Au niveau de l'histoire, de ce que j'ai compris donc, ne vous attendez pas à un livre plein d'actions et de rebondissements ; c'est plus une plongée dans les pensées intimes de chacun des personnages, et ça change des fois assez vite sans prévenir, ce qui peut sembler un peu déroutant. Si vous pensez aimer une histoire "psychologique" donc...

En le lisant en anglais, j'avais le sentiment d'entendre un certain personnage de jeu vidéo. Saurez-vous retrouver lequel ? Evidemment il faut avoir fait le jeu en question, donc je pense que 6trouille peut trouver, mais sans doutes d'autres également...

Extraits :
What is the meaning of life? That was all- a simple question; one that tended to close in on one with years, the great revelation had never come. The great revelation perhaps never did come. Instead, there were little daily miracles, illuminations, matches struck unexpectedly in the dark; here was one.

To want and not to have, sent all up her body a hardness, a hollowness, a strain. And then to want and not to have- to want and want- how that wrung the heart, and wrung it again and again!

For now she need not think of anybody. She could be herself, by herself. And that was what now she often felt the need of - to think; well not even to think. To be silent; to be alone. All the being and the doing, expansive, glittering, vocal, evaporated; and one shrunk, with a sense of solemnity, to being oneself, a wedge-shaped core of darkness, something invisible to others... and this self having shed its attachments was free for the strangest adventures.

Never did anybody look so sad. Bitter and black, halfway down, in the darkness, in the shaft which ran from the sunlight to the depths, perhaps a tear formed; a tear fell; the waves swayed this way and that, received it, and were at rest. Never did anybody look so sad.


Alors ? qui trouve à quel personnage de jeu vidéo je pense ?

Et au cas où ça vous intéresserait de le lire en anglais ou en français, voici les liens que j'ai trouvé :
En anglais :
https://ebooks.adelaide.edu.au/w/woolf/virginia/w91t/contents.html
En français :
http://www.lelibertaire.xyz/Woolf_la_promenade_au_phare.pdf
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 24 Fév 2018 13:21

LE PAPE, LE KID ET L'IROQUOIS
Anonyme

Histoire : Vous aimez Grease, le Pape et les psychopathes ? La rencontre explosive du Boubon Kid et du tueur à l'Iroquoise... D'un côté, le Bourbon Kid, tenant du titre du tueur en série le plus impitoyable et le plus mystérieux que la terre n'ait jamais porté. De l'autre, avec plus d'une centaine de victimes à son actif, l'Iroquois, blouson de cuir rouge, masque d'Halloween surmonté d'une crête, challenger et sérieux prétendant au titre. Le combat s'annonce terrible. Dans les coulisses : une organisation gouvernementale américaine top secrète spécialisée dans les opérations fantômes, une nonne, un sosie d'Elvis, quelques Hells Angels et une cible de choix pour nos psychopathes frénétiques : le pape, en voyage secret aux États-Unis.


Le 6ème tome des aventures du Bourbon Kid. Toujours aussi déjanté et imprévisible, très imagé, facile à lire et vraiment très fun. On imagine facilement comment chaque scène pourrait être représentée dans un film. Le tout petit bémol sur ce tome là, c'est peut-être que j'ai trouvé qu'il y avait moins d'humour et surtout de répliques cinglantes des personnages (même s'il y en a quelques unes quand même).
Côté personnage, on retrouve donc le Bourbon Kid et l'Iroquois (comme l'indique le titre), mais également Rodeo Rex, Elvis et des méchants bien inspirés. C'est dommage : il manque la présence de ce bon vieux Sanchez. En revanche, il y a Jasmine qui est vraiment très marrante : j'ai beaucoup aimé ce personnage.
Bref, du toujours très bon pour tout amateur d'aventures "à la Quentin Tarantino" qui se respecte.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 09 Avr 2018 13:25

A CRY IN THE NIGHT (En version originale anglaise)
De Mary Higgins Clark

Histoire : Jeune divorcée, Jenny se débat dans la vie pour élever ses deux petites filles. Lorsqu'elle fait la connaissance du beau, riche et irrésistible Erich Krueger, Jenny a le coup de foudre. Après une cour hâtive, Erich l'épouse et l'emmène avec ses filles chez lui, au Minnesota, dans une maison de rêve. Mais le bonheur de Jenny ne dure pas longtemps. Bientôt survient une succession d'incidents étranges et terrifiants ; le conte de fées tourne à l'épouvante...


La première chose qu'on peut dire concernant ce livre en version originale, c'est que c'est un livre idéal à lire pour quelqu'un qui connait un peu l'anglais, et qui voudrait s'améliorer : c'est très accessible, sans doute le livre anglais le plus simple à comprendre que j'ai lu, plein de vocabulaire courant, de tous les jours. Déjà rien que ça, c'est top.
Ensuite, au niveau de l'intrigue, j'ai vraiment bien aimé. C'est le premier livre de Mary Higgins Clark que je lis et honnêtement, je m'attendais à quelque chose de moins sombre. Enfin, je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi bien. C'est très cinématographique en plus : en le lisant, on imagine les scènes que cela donnerait au cinéma. Il y a vraiment beaucoup de bonnes idées.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 02 Juin 2018 20:30

DOLORES CLAIBORNE (version originale)
De Stephen King

Histoire : Dolores Claiborne is her name and she lives in the Little Tall Island, Maine, USA, where everyone believes she killed her husband and then her wealthy employer, old Vera Donovan. She's come down to the police station to give her side of the story.
So hush now, Andy, and let her talk, if you want to know what really happened...


J'avais vu le film il y a bien longtemps, qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Du coup, j'y allais un peu à reculons, et pourtant, j'ai été très agréablement surpris. Au point que ça m'a donné envie de revoir le film!
C'est vraiment un très bon livre avec une intrigue assez subtile qui réservé son lot de surprises. Stephen King se glisse dans la tête de cette Dolores Claiborne, et nous livre un témoignage tout d'un bloc : aucun chapitre, aucune scission, rien, tout est écrit d'un trait. Et alors si vous voulez vous familiariser avec le slang (l'argot américain), alors là vous allez être servi!
Vraiment, un très bon cru.

Quelques citations :
Sometimes you have to be a high riding bitch to survive, sometimes, being a bitch is all a woman has to hang on to.

I understood something else, too - that one kiss didn't change a thing. Anyone can give a kiss, after all; a kiss was how Judas Iscariot showed the Romans which one was Jesus.

He was a coward at heart, you see, although I never said the word out loud to him —not then and not ever. Doing that's about the most dangerous thing a person can do, I think, because a coward is more afraid of being discovered than he is of anything else, even dying.

Fool me once, shame on you. Fool me twice, shame on me.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 27 Aoû 2018 20:05

BROKEN PROMISE (En VO)
De Linwood Barclay

Histoire : When David Harwood is asked to look in on his cousin Marla, who is still traumatised after losing her baby, he thinks it will be some temporary relief from his dead-end life. But when he arrives, he's disturbed to find blood on Marla's front door. He's even more disturbed to find Marla looking after a baby, a baby she claims was delivered to her 'by an angel'.

Soon after, a woman's body is discovered, stabbed to death, with her own baby missing. It looks as if Marla has done something truly terrible.

But while the evidence seems overwhelming, David just can't believe that his cousin is a murderer. In which case, who did kill Rosemary Gaynor? Why did they then take her baby and give it to Marla? It's up to David to find out what really happened, but he soon discovers that the truth could be worse than he ever imagined...


Encore un livre parfait pour ceux qui veulent se mettre à lire en anglais et qui n'osent pas trop, car il est franchement simple. En plus, il regorge d'expressions courantes qui peuvent s'avérer utiles dans la vie de tous les jours.
Au niveau de l'intrigue, j'étais un peu déçu au début car je trouvais tout ça un peu trop simple et j'avais l'impression que c'était cousu de fil blanc. De plus, j'avais clairement l'impression que l'auteur appliquait une recette toute faite pour faire de son livre un "page-turner". Mais plus l'intrigue avançait, plus les liens se tissaient entre les personnages, et plus le mystère s'éclaircissait avec en parallèles d'autres zones d'ombres qui, elles, s'épaississaient, et j'aimais de plus en plus.
Le livre est le premier d'une trilogie, et clairement, la fin, bien que concluant l'intrigue principale, s'ouvre sur autre chose. Et donc maintenant j'ai bien envie de me trouver les 2 suites, en espérant qu'elles sortent dans la même collection.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 15 Sep 2018 14:19

ENFANCE
De Nathalie Sarraute

Histoire : ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, son insistance, l'aide à faire surgir « quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager de cette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs (...) ouatées qui se défont et disparaissent avec l'enfance ». Enfance passée entre Paris, Ivanovo, en Russie, la Suisse, Pétersbourg et de nouveau Paris. Un livre où l'on peut voir se dessiner déjà le futur grand écrivain qui donnera plus tard une œuvre dont la sonorité est unique à notre époque.


Enfin, j'ai fini ce livre. Le calvaire est terminé.
Alors qu'est-ce que ce livre ? Nathalie Sarraute nous raconte quelques moments de son enfance qui lui reviennent par bribes. Le tout sous forme d'un pesudo dialogue avec elle-même. Rien de bien intéressant me direz-vous. Et je vous répondrais "en effet, rien de bien intéressant".
C'est même tellement peu intéressant et il y a tellement peu à raconter que le majorité des chapitres font 2 pages! Hé oui, une fois que t'as raconté que quand t'étais petite, t'aimais bien pour ton 4 heures manger des biscottes avec de la confiture et boire un verre de jus d'orange, il n'y a plus grand chose à ajouter (je caricature bien sûr, mais ça ressemble vraiment à ça).
Ce livre, c'est finalement un peu "facebook avant facebook" : plein d'anecdotes comme ça, inintéressantes au possible et dont on se fout royalement ; "quand j'étais petite, je suis allée à la pêche" ; "quand j'étais petite, je suis allée au courses avec ma maman" ; et bla bla bla, et bla bla bla pendant 277 pages.
En fait, ce livre m'a rappelé mon adolescence, quand je n'aimais pas lire car je pensais que tous les livres étaient ennuyeux, tellement les profs nous donnaient à lire des livres inintéressants au possible. Par la suite, j'ai compris que tout le monde aimait lire : il suffisait de trouver à lire un livre, un article, un magazine qui te raconte quelque chose qui t'intéresse, qui te parle.
Ce livre est d'un ennui intersidéral, voire intergalactique.
Alors oui, il y a des tournures de phrases par moment que tu trouves jolies, c'est bien écrit, mais même dans ces moments là, tout est gâché par ces points de suspension qui apparaissent toutes les 2 lignes. Tu as juste envie de lui dire : "mais tu vas les finir tes phrases oui ?!"
Vous aurez compris mon verdict : j'ai détesté.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 17 Oct 2018 18:49

L'ORANGE MECANIQUE
D'Anthony Burgess

Histoire : Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s'ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à la bastonnade, au viol et à la torture sur fond de musique classique. Bientôt incarcéré, il subit un traitement chimique qui le rend allergique à toute forme de violence...


Je ne savais même pas que le raskass du film était inspiré d'un livre, pour tout vous skaziter, les drougs. Reluchant ce livre sur le présentoir avec mes glazes des familles, la première question que je me suis posée, O mes frères, était de savoir si c'était écrit avec les mêmes slovos que dans le film, et en lisant la 4ème de couverture, Votre Humble Critique s'est aperçu que oui. Le Nadsat, c'est donc l'imya de ce langage. J'ai nachinaté à lire les dvié premières pages, et j'ai arrêté là. Je me suis dit "il faut absolument que je lise ça". Ni odine, ni dvié, j'ai sorti le bon vieux lollypop des familles de mes carmanes et je l'ai acheté. Et je n'ai pas été déçu, O mes frères, loin de là.
Ce livre, je l'ai dévoré : environ dvié semaines pour le finir, et j'aurais aimé que ça continue tellement j'ai adoré!
Ce livre, c'est franchement une expérience, genre bézoumni. Jamais lu un livre pareil de ma jiznée. Magistral est le premier slovo qui me vient dans le rassoudok quand j'y repense. Ca m'a vraiment retourné le gulliver! Il faut absolument le lire, alors les vecks et les devotchkas, allez acheter ça, et lisez moi cette oudzassny oeuvre, vous en sortirez grandis. Vous aurez sûrement, comme moi, envie de parler le Nadsat.
Chef d'oeuvre absolu, et pas qu'un malenky peu, c'est Votre Humble Critique qui vous le dit, O mes frères, et tout le gouspin.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 13 Nov 2018 22:07

DES HOMMES SANS FEMMES
De Haruki Murakami

Histoire(s) : Un célibataire qui vibre au rythme des Beatles et du Kansai. Un chirurgien collectionneur d'aventures mais amoureux sans espoir. Un barman hanté par le fantôme de sa femme, ou encore le Samsa de Kafka épris d'une inconnue bossue. Neuf ans après Saules aveugles, femme endormie, Haruki Murakami retourne à la forme courte. Dans ce recueil comme un clin d'oeil à Hemingway, des hommes cherchent des femmes qui les abandonnent ou qui sont sur le point de le faire. Entre mystère et fantaisie, ces récits d'isolement, rythmés par la musique, laissent entrevoir la magie du maître...


Un recueil de 7 histoires courtes, toutes plus originales les unes que les autres, empreintes de poésie et de métaphores inattendues. J'ai vraiment adoré, plus encore que ses autres recueils de nouvelles, car chaque récit créé une attente chez le lecteur, un mystère que l'on a envie de découvrir. Ainsi, pour le découvrir, on dévore littéralement chaque nouvelle dans le but de percer ce mystère, mais à chaque fois, les réponses à nos questions ne seront jamais là. Ce procédé crée une sorte de frustration, mais laisse également place à l'imagination, car c'est finalement à nous d'imaginer comment le récit pourrait continuer, ce qui est vraiment très intéressant.
Le titre du livre ne m'emballait pas trop, et me laissait penser que j'allais lire des textes ennuyeux sur des hommes seuls, et qui s'ennuient eux-mêmes. Il n'en est rien. Une fois de plus, Haruki Murakami a su me surprendre.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 04 Fév 2019 22:23

BOURBON KID
Titre original : The day it rained blood (c'est déjà un peu plus parlant)
De Anonyme

Histoire : Les Dead Hunters ont une morale très personnelle. C'est la moindre des choses pour une confrérie de tueurs sanguinaires. Ils ont aussi quelques menus défauts, se croire invincibles, par exemple. Un démon va néanmoins vite les détromper. Malin, fort et intelligent comme seuls les démons savent parfois l'être, il va tranquillement les décimer les uns après les autres. À une exception près. Un des membres des Hunters reste en effet introuvable, et non des moindres : le Bourbon Kid.

Notre démon va alors jeter toutes ses forces dans la bataille, depuis les quatre cavaliers de l'Apocalypse jusqu'à une armée de morts vivants, pour retrouver et anéantir définitivement notre tueur bien-aimé.


Le 7ème tome des aventures du Bourbon Kid. J'ai mis le temps pour le lire celui-là : 572 pages quand même. Mais il faut dire aussi que je trouve que ça s'essouffle un peu car ça va de plus en plus dans la surenchère. Dans cet épisode, nos amis ont affaire à Caïn, oui oui, le Caïn de "Abel et Caïn", le fils d'Adam & Eve. Mais aussi aux 4 cavaliers de l'apocalypse, rien que ça. Bref, on s'embourbe dans une intrigue mystico-religieuse avec des bonnes soeurs, des prêtres, et puis le diable aussi tant qu'on y est.
Alors oui, c'est toujours plaisant à lire, c'est un bon plaisir coupable, plein de vulgarités et de scène à la fois marrantes ou gores. Et puis les personnages sont toujours aussi attachants. Et Sanchez, ahlàlà, on ne s'en lasse pas de ses âneries à lui!
J'aimerai que pour le prochain volume (oui oui, il y aura un prochain vu la fin de celui-ci...), on revienne un peu aux bases, à un truc bien "bad ass" limite western comme au tout début. Parce que là on s'éloigne un peu trop. Et puis qu'on finisse cette série en grandes pompes avant de passer sur un autre "concept". Ouais, ce serait bien...
(Ca n'empêche pas que, tant qu'il y aura des nouveaux volumes, je les lirai, mais bon).
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 24 Fév 2019 00:30

REBELLES, UN PEU
De Claire Castillon

Histoires : L’amour est-il un microbe ? Comment subir des parents bornés ? Fumer des pétards rend-il mou? À quel âge doit-on coucher ? Faut-il réagir quand on reçoit un message de son père adressé à sa maîtresse ? Combien de mois vit une dreadlock ? Peut-on fuguer légalement ?
En 29 nouvelles, Claire Castillon photographie l’adolescence, cet âge où l’entre-deux fait rire et mal à la fois. Qu’ils soient angoissés ou lourds de leurs secrets, les adolescents habitent un monde à décrypter.
Autant de mini-comédies qui tournent parfois au drame quand la solitude ou la mélancolie sont les plus forts, et composent un livre tendre, drôle et parfois déchirant.


Une fois de plus, un très bon recueil de nouvelles de Claire Castillon. C'est bourré d'humour acide, noir, c'est également parfois tendre, parfois triste, et c'est surtout à chaque fois très juste. J'ai adoré.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Nikonov_94 le 27 Fév 2019 22:18

Question livre, ça fait malheureusement un moment que je n'ai pas pu mettre le nez dans l'un d'entre eux... La dernière fois, c'était l'automne dernier, quand je suis passé chez mes parents et que j'ai retrouvé les livres "Le livre des Etoiles" de quand j'étais en début d'adolescence :D
Parce que récemment, j'ai beaucoup bossé sur l'immobilier en général, j'ai dû me taper des dizaines d'articles sur le marché de l'immobilier commercial en Allemagne et pourquoi il est populaire, ça m'accompagnait chez moi tous les jours et je n'avais pas forcément le temps et l'énergie pour les romans après...
Nikonov_94
Bébé Chocobo
Bébé Chocobo
 
Messages: 4
Inscription: 20 Fév 2019 16:23
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Tales of Vesperia
Jeu(x) du moment: Valkyria Chronicles 4

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Edonist le 15 Avr 2019 20:14

THE GREAT GATSBY (lu en Version Originale)
De Francis Scott Fitzgerald

Histoire : Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère. Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées...


Le niveau d'anglais de ce livre est assez élevé, c'est très poétique, plein de tournures alambiquées. Bref, c'est vraiment du bel anglais, de la très bonne littérature, mais il faut s'accrocher. Malgré la difficulté, je pense avoir compris quand même l'histoire, et cela m'a bien plu. Je pense, malgré tout, être passé à côté de quelques petites subtilités. Je pense qu'il va donc falloir que je regarde une des adaptations cinématographiques pour éclairer un peu tout ça.
In Edo We Trust!
Avatar de l’utilisateur
Edonist
Chocobo à la patte cassée
Chocobo à la patte cassée
 
Messages: 4700
Inscription: 18 Déc 2008 22:46
Localisation: Vitry-Sur-Orne
Le jeu qui vous a fait connaître le site: Star Ocean till the end of time
Jeu(x) du moment: Bloodborne

Re: Le Bla Bla du LIVRE

Messagede Gluon de la Lune le 22 Avr 2019 14:45

Je l'ai aussi lu en anglais avant ma 1re année d'anglais, et je n'en garde aucun souvenir :goutter: je pense être passée à côté, alors que je me souviens d'autres lus dans le même cadre, comme Trout fishing in America de Brautigan ou the Balld of the sad café de MC Cullers.
"Ne t'inquiète pas, je ne me sous-estime pas du tout. Ce sont tous les autres que je sous-estime." -Daria
Avatar de l’utilisateur
Gluon de la Lune
Chocobo des rivières
Chocobo des rivières
 
Messages: 1136
Inscription: 13 Mar 2009 16:51
Localisation: Somewhere over the rainbow
Jeu(x) du moment: Persona 5 ; Lego Avengers

Précédent

Retourner vers Le coin de la Littérature

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité

cron