c'était une option en fac qui vient de se terminer, voici mes oeuvres:
[spoiler]La pièce était vide, les murs fraîchement repeints en blanc. Les derniers cartons venaient d’être chargés dans le camion et il ne restait absolument plus rien, mis à part l’ancien locataire.
Seul, il pensait à ce qu’il quittait, mais aussi à ce qui l’attendait, là bas, loin de chez lui, loin de son lieu de naissance, loin de tout. Pourtant, tout l’attendait : une nouvelle vie, un nouveau métier, bref, un nouveau départ. Alors il sortit de la pièce, mais il ferma la porte un peu trop fort et un bruit sourd se fit alors entendre. D’où pouvait il bien provenir ? Il entra alors à nouveau, mais il n’y avait rien sur le sol, tout était identique. Alors il réfléchit, observa. Une fissure. Ce mur là n’est pas un mur porteur, c’est du plâtre fin, mais pourquoi ce bruit ? Il fallait alors poser sa main, toucher, observer et faire une découverte…
Sa main brisa le plâtre et laissa place à un trou, qui visiblement servait à cacher quelque chose. Il tâta alors dans ce trou et toucha un objet rectangulaire, plutôt mou. C’était une enveloppe, assez grande, de couleur marron. Pas d’adresse, pas d’expéditeur, rien n’était écrit.
Que faire ? Quelques minutes de réflexion passèrent. Finalement, il l’ouvrit, délicatement car cette enveloppe paraissait plutôt ancienne. Une lettre ! Une lettre dans cette enveloppe ! Il faut donc la lire. Surpris, il découvrit quelques mots écris à l’encre, d’une très jolie écriture, comme la calligraphie si chère à son ancienne maîtresse d’école.
« La curiosité est un vilain défaut » suivi de points de suspension. Il ouvrit grand les yeux. Comment pouvait-on avoir écrit une lettre pour la cacher et écrire cela ? Il vit alors une seconde feuille, où il y avait visiblement beaucoup plus de lecture. S’asseoir serait la meilleur solution pour lire, et à voix basse, afin de mieux comprendre cette lettre mystérieuse.
« La curiosité est un vilain défaut… mais qui paie semble-t-il. Je suppose que vous êtes, cher lecteur, très surpris de votre découverte. Je vais donc me présenter puis vous raconter mon histoire. Je m’appelle André, je suis âgé de 38 ans. J’ai une femme, Jacqueline, et deux enfants, Simone et Jacques. Nous sommes le 17 juillet 1943. »
Il fallut relire 3 fois la date pour être sur. Comment se fait-il qu’un homme a écrit une lettre en 1943 pour la cacher ? Vite, il faut continuer.
« Voici donc mon histoire. J’ai commis l’erreur de naître juif, et pour que cela se sache, je porte une étoile jaune, tout comme mes enfants et ma femme. Je vois bien que notre voisin, Lucien, ne nous regarde plus de la même façon, qu’il nous évite. Les gens parlent de nous dans l’ombre, je n’aime pas cela. Jacqueline dit qu’elle ne veut plus sortir. Je ne sais pas quoi faire. Et j’ai un mauvais pressentiment. Alors demain, j’envoie les enfants chez un ami à Rouen. Je sens aussi que pour moi et ma femme, l’avenir est bien sombre.
Je pense que nous n’aurons pas besoin de nos économies et de nos bijoux là où l'on nous emmènera, je ne suis pas fou, j’entends ce que disent les gens. « Ils » viendront, et tout sera fini. Cher lecteur, je vous confie ma fortune. Mais elle n’est évidemment pas dans cette enveloppe. Je crois, j’espère, qu’ « ils » ne la trouveront pas facilement, vu que je la mettrais derrière la grande armoire, derrière le mur. Et ma fortune sera encore plus difficile à trouver, je vais vous indiquer la procédure. »
Une fortune ? Un trésor ? Cela pouvait paraître intéressant… En effet, l’argent manquait un peu à notre jeune locataire, ou ancien locataire. Alors il réfléchit à ce qu’il devait faire. Laisser cette fortune là où elle est ? Ou chercher pour rien, car inexistante ? Pour en être sur, il poursuivit sa lecture.
« A quelques kilomètres de la ville, il y a un bois. Je l’ai connu le soir où je suis allé rendre visite aux jeunes résistants, pour prendre conseil et les encourager. C’est là que j’ai enterré une boîte aux pieds d’un chêne aux racines apparentes. Je me sentais comme nu après cela, comme si j’avais abandonné ce qui m’était le plus cher, et je ne puis considérer que je ne reverrais jamais ma fortune.
Je ne sais de quoi l’avenir de ma famille sera fait, même s’il me paraît bien funeste, je vous souhaite cher lecteur de vivre heureux et de ne pas être inquiété par des hommes aux idéaux dangereux.
André. »
Chacun sait ce qu’il se passait dans ces années, et il est possible d’imaginer ce qui a pu arriver à cette famille, malheureusement. Alors, il fallait chercher cette fortune, et puis c’est comme un don, se dit l’ancien locataire.
Il connaissait bien ce bois pour s’y être promené étant petit, mais ce fameux chêne y serait-il encore ? Y aller est donc la meilleure solution, afin d’être fixé.
Le voici donc à l’orée du bois. Il entra en quête d’un chêne qui pourrait lui apporter une grande richesse et peut être qu’il pourrait rester auprès de sa famille au lieu de partir dans une ville où il ne connaît personne, où il devra tout découvrir. Il avais pris un piolet qu’il avais acheté lors de ses dernières vacances en montagne, ce qui est plus discret qu’une pelle.
Soudain, un chêne apparut aux yeux du jeune homme, effectivement, on voyait que quelques racines dépassaient du sol. La nervosité commençait à se ressentir, que cachait donc cette boîte ? Quelle est cette fortune ?
Evidemment, il fallut chercher et creuser tout en observant les alentours, de peur d’être surpris.
Au bout de quelques minutes de fouilles, un bruit sourd se fit entendre, le piolet avait touché la boîte. Les mains tremblantes, le jeune homme nettoya un peu la boîte, et l’ouvrit. Un petit mouchoir brodé de couleur rouge apparut, et c’est là qu’une question se posait : une si petite boîte peut-elle contenir une grande fortune ? Il retira délicatement le mouchoir et vit… une montre ; une montre à gousset. Le jeune homme n’en revenait pas, une montre ! Qu’allait-il bien pouvoir en faire ? La revendre ? Non, c’est la « fortune » d’un homme. Il la scruta alors sous tous les angles, puis l’ouvrit afin de voir le cadran. Il vit alors une photographie, où l’on pouvait voir André, sa femme et ses enfants. Il pensa alors à eux, et ce qui aurait bien pu leur arriver. Il décida de rentrer chez lui, ou plutôt, son ancien domicile.
Debout dans le salon, la montre dans sa main, il se promis de réussir ses études de droit et d’entreprendre des recherches sur la famille d’André.
La pièce était vide, les murs fraîchement repeints en blanc. Les derniers cartons venaient d’être chargés dans la pièce. Il n’y avait rien, mis à part le nouveau locataire, et sa montre.
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[spoiler]La sensation d’être épié me pesait de plus en plus, je ne la supportais plus. J’en suis même arrivé à regretter de m’en être aperçu. En effet, c’est au 2e soir de mon séjour à New York que j’ai remarqué cet homme dans l’immeuble en face de mon hôtel. Bizarrement c’est au moment où je l’ai vu qu’il s’est retourné. Dès lors mon calvaire a commencé. Je me sentais constamment suivi mais je voulais rester fort et ne jamais me retourner dans la rue, alors je rusais pour pouvoir voir derrière moi. Mais cet homme était malin il s’arrangeait pour que je ne le voie pas. Au bout de deux jours, je vis qu’il avait quelques complices, un chauffeur de taxi qui avait l’air de savoir où je voulais aller, un groom un peu trop aimable ou encore un barman trop curieux.
La pression allait crescendo et je savais que je ne passerais qu’une semaine ici, mais je comptais les jours, j’attendais que ce fichu congrès se termine.
J’avais un discours a préparer et à revoir, mais comment se concentrer dans de telles conditions ? J’étais tenté de changer hôtel mais ma société avais fais la réservation depuis plusieurs semaines alors je m’étais résigné… Rideaux constamment fermés, je m’éclairait le soir avec la télévision et l’écran de mon ordinateur portable pour pouvoir travailler. Quand je sortais, je me mêlais à la foule dans Manhattan, pour n’être qu’un homme en costard-cravate avec attaché-case de plus. Mais malgré cette stratégie de maître rien n’y faisait, mon ennemi était vraiment fort et organisé. J’étais vraiment désemparé quand je m’aperçu qu’il connaissait mon trajet, puisqu’il simulait des rencontres fortuites avec des connaissances en pleine rue.
J’étais intrigué, pourquoi moi ? Serais-je victime d’un complot, d’une machination ? Je ne pensais pas avoir d’ennemis, mais il s’agissait peut-être d’une organisation mafieuse en voulant à ma vie, ou mon argent. De toute façon, je ne me laissais pas abattre, je vaquais à mes occupations, l’air de rien, simulant mon ignorance de la situation. Malgré cela, ma stratégie parfaitement huilée ne suffisait plus, j’étais enfermé par un groupe de personnes me suivant et m’observant, c’était maintenant de presque tout un immeuble qu’on m’observait.
Je vivais dans le noir et chacune de mes sorties étaient pénibles, la lumière me faisant souffrir, au point de croire que j’étais devenu un vampire.
J’en étais au 6e jour à New York, mon enfer avait évolué bien trop vite, mon visage faisait peur à mes clients, je passais des entretiens stressé, fatigué, à bout de force. Pour un vendeur, je ne me suis pas montré très efficace, mais qu’importe, ma vie importe plus que ce que je vends. Je savais que le jour suivait serait le dernier, mais je ne savais pas ce qu’il me réserverait une fois le congrès terminé. Il fallait que je prépare mon discours, car j’allais prendre la parole devant une assemblée constituée de professionnels et de médecins. Prendre la parole devant 300 personnes ne me gênait pas, bien que je savais que 600 yeux allait me scruter, ce qui me faisait le plus peur, c’est que quelques-uns uns parmi eux cacheraient le mal.
Au matin du 7e jour, je quittais mon hôtel, regrettant en fin de compte de n’avoir pu avoir une chambre avec vue sur la mer à la place de la ville, alors que ceux qui me traquaient étaient face à la mer, ayant mon hôtel à la diagonale, leur offrant ainsi une meilleure vue, je me dit alors qu’ils avaient de bons avantages à m’épier. On m’avait proposé de m’appeler un taxi, mais j’avais refusé préférant en trouver un moi-même de façon à ce que je sois sûr que le chauffeur ne soit pas là pour me surveiller.
Une fois déposé à la salle de conférence, je parti m’installer, et rencontrer les organisateurs du congrès. La décoration n’était pas terminée même si elle se voulait simple, et quelques hommes s’affairaient à monter une banderole où l’on pouvait lire « 17e congrès sur la paranoïa ».
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[spoiler]Cela faisait bien trop longtemps qu’Edgar ne se sentait plus à l’aise. Il était las de sa condition, et savait désormais qu’en fin de compte, son statut ne lui apportait rien de bon, il n’était que l’instrument de guerres inutiles, pour lui tout du moins, car ses idéaux ne correspondaient plus avec ceux du royaume de Valahad.
A quoi bon conquérir des territoires où au final peu de personnes s’y rendent ? Alors c’est décidé, demain, Edgar fera préparer son cheval, et quittera tout : son royaume et son statut de Chevalier Royal, pourtant riche en avantages.
Edgar s’en va, comme il l’a souvent fait, mais cette fois il ne reviendra pas. Il sait cependant qu’il sera recherché, peut-être pour désertion, trahison, mais qu’importe tant qu’il va vers l’Est, là où serait, selon ce que l’on raconte, un Chevalier qui aurait tué sa reine pour apporter la paix à son royaume et qui serait revenu après 20 ans d’absence.
Pendant que son cheval galopait, Edgar pensait à ses 9 ans de chevalerie, de bataille, de victoires et surtout aux morts laissés derrière lui. Il lui suffit de 4 ans pour être nommé Chevalier Royal, et c’est aujourd’hui ce qu’il quitte.
En arrivant dans un village, après avoir dissimulé toutes marques de Valahad, il chercha un forgeron afin de faire changer la poignée de son épée et de faire retirer le sceau de Valahad sur la lame. Au bout de quelques heures, Edgar devint Chevalier Itinérant, avec une lame polie, un bouclier poncé et une armure sans marques, il était donc libéré de son appartenance au royaume. Mais à peine remonté sur son cheval, que déjà il aperçu loin derrière lui un groupement de soldats et de cavaliers à sa poursuite. Il n’aurait pas du s’arrêter pour se reposer et faire modifier son équipement à une journée seulement du château. Mais il se repris à vouloir leur échapper, alors il les prendra en embuscade, peu importe leur nombre.
Pourtant, il fuit, et ce ne serait pas dans son intérêt, alors il décida d’agir que si et seulement si il se retrouvait encerclé. Il opta donc pour le Sud-Est, puisque sa direction avait été facile à trouver, autant la modifier, tant qu’il va vers l’Est.
Quelques jours ont passé, Edgar est anxieux, il se sent traqué et les personnes qu’il a croisées ont une fâcheuse tendance à un peu trop parler à la vue de quelques pièces d’or. Edgar se sentait proche de la côte, et donc le prochain village aurait un port d’où il pourrait partir, pour rejoindre son modèle.
C’est alors qu’il entra seul dans un petit bois, traversé par un large chemin. Seul, puisqu’il avais du abandonner, bon gré mal gré, son fidèle destrier afin de moins laisser de traces. Il vit alors un groupe de personnes constitué de jeunes hommes et de jeunes femmes, dont un avais le visage caché par une large capuche. Surpris de toutes part, chacun sortit ses armes. Etait-ce des mercenaires à sa recherche ? Etait-ce un chevalier venant les arrêter ? Non, Edgar allait trouver celui qu’il recherchait sans s’en apercevoir tout de suite, et l’accompagnera en direction de Valahad, puisqu’il est venu le détruite ; bientôt, un autre royaume belliqueux s’effondrera.
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