de Aarath le 13 Oct 2010 19:06
Testament de L'oubli.
Amoureux de la nuit, porteuse de ses songes…
Ténèbres scellés d’une innocence perdue,
Souvenirs évanescents, doux mal qui le ronge.
L’heure de la rédemption lui est-elle parvenue ?
Fuir n’apportera qu’une certaine souffrance,
Et pour seule compagne la résignation.
Déchéance perpétuelle sous tension,
Aigre chute sans espoir de délivrance…
Traîner une existence sans autre lendemain…
Qui donc s’ose à la pire condamnation ?
Cœur fragile, si meurtri par ses propres mains,
Sentence irrévoquée de l’abnégation.
Mais au fond, un unique désir perdure…
Eveil inespéré, hélas tant attendu,
Etreinte de murmures enfin entendus.
Promptement mené vers un pré de verdure.
D’une voix étouffée, tendres impressions,
Sont nés de cette nouvelle incandescence.
Témoin sournois de nos quelques prétentions…
Fondateur de ce besoin d’omniprésence.
Insatiable soif de pure ascendance.
Méandres acheminements d’égoïsmes ;
Un présage incertain de narcissisme,
Ainsi qu’une hypothétique descendance…
Toi seule sème le doute en moi, un bonheur.
La délicatesse de ce si beau sourire
Exhorte ma peine et mes péchés de l’horreur…
Divine exaltation que je ne puis décrire.
Et ce corps m’est peut être fort bien méconnue…
Mais que m’importe les passions éphémères,
La beauté se fane, mais l’esprit reste mère
Du trésor, loin dans tes profondeurs inconnues.
L’entrevue de nos âmes entrées en résonnance,
Certes, une inconséquence mémorable.
Mais encore une autre idylle inestimable…
Cycle infini, d’un concours de circonstances.
Le souvenir d’une douleur passée,
Réanime bien d’autres peurs trépassées.
Un prélude annonçant la nouvelle guerre…
Providence que l’histoire réitère.
L’amour n’est qu’un fruit pourrissant au gout exquis.
Vouloir y résister ? Quel effort inutile…
Il sait forcément que la saveur subtile
Le dévore. Ainsi que celle qu’il avait acquis.
Rencontre hasardeuse d‘une fleur de lotus,
Aux délices des ronces proliférâtes
D‘un coquelicot. Un envoûtement de plus
Enorgueillissant nos humeurs délicates.
Les charmes d’une passion prédestinée,
Saveurs interdites porteuses d’espoirs.
Tendre pêché qu’il incombe d’incriminer,
Odieuse infamie que d’honorer tel devoir.
Dissimulant ses tourments dans les abysses,
Mon cœur s’exhume de la mort renaissante.
Avant que l’écume de nos jours s’évanouisse,
Toi seule puis détruire ce qui me hante.
The White part of myself is coldness..
The Black on the other hand is too mysterious to tell...